CARRIACOU

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vendredi, juin 20 2014

Départ Pour le voyage 2014

Lundi 9 juin : Le voyage c'est aussi interrompre un week-end chaleureux, en famille et se retrouver à bord d'un bateau, seuls, à se demander pourquoi on part. Les quelques rangements qui restent à faire occupent la soirée. Une bonne nuit de sommeil et demain, dès l'aube nous partirons car l’inconnu nous attend. Amares larguées

L'inconnu, n'était pas "dans le vent" cette année. Agde - Minorque : 61h 30 de traversée, 30h de moteur. Il faudra se rattraper dans les prochains miles! Nous avons eu tout notre temps pour admirer les très nombreux dauphins et le groupe de globicéphales 4globi venus nous rendre visite globicéphale

Nous avons même aperçu, au loin un gros mammifère, probablement un cachalot. Nous l'avons vu souffler et plonger en fouettant la surface avec sa queue mais pas de photo à vous offrir : trop loin. Il faudra vous contenter de nous croire.

Ces nombreuses visites pourraient laisser croire que la mer va bien et que tout est beau dans le meilleur des monde. Manque de chance : Impossible de regarder la surface de l'eau plus de quelques minutes sans apercevoir un bout de plastique ou un déchet quelconque. Beaucoup plus nombreux que tous les poissons, oiseaux ou autres habitants naturels de la mer. plastiques ARRËTONS DE RÉPENDRE NOS POUBELLES!

3 jours et deux nuits de voyage, 200Mn et nous arrivons à Fornells, sur la côte nord de Minorque. La pleine lune nous a accompagnés. Tout va bien! entré Fornells

Lune

Sur Minorque, les constructions sont simples mais toujours élégantes. Le premier exemple trouvé à fornells, ce sont les tuiles, utilisées pour tous les détails de la maison : gouttières, cheminées, etc. Gouttières Minorquines Toutes les maisons sont blanches, du sol au plafond. Certaines on même les tuiles peintes.

Un petite remarque sur la carte que vous pouvez voir sur la gauche de ce blog. Il s'agit bien de notre trajet. Vous pouvez le visualiser en cliquant sur le lien "voyage 2014" en bleu. Seulement, je n'ai pas encore trouvé le moyen d'afficher autre chose que le plan d'un quartier d'Agde. Ne désespérez pas, ça va venir! En attendant, ça marche : +, -, les flèches de direction, le petit bonhomme qui peut vous montrer les lieux ou nous passons comme si vous étiez avec nous.

lundi, juillet 11 2011

La Maison!

Sète au levé du jour Voilà, nous sommes à la maison. Le retour : c'est un grand moment du voyage. En bateau, comme tous les autres instants, il est long. On a le temps de le voir venir, de le déguster, d'en apprécier les saveurs : l'arrivée au port de Sète, l'attente de l'ouverture des ponts pour entrer sur l'étang de Thau, le franchissement des ponts en retrouvant au passage des bateaux et des équipages connus et pour couronner tout cela, le super accueil des copines et copains du comité de secteur "Les Glénans" de Marseillan. D'autant plus sympa qu'il était totalement inattendu. Les retrouvailles

Les amares sont passées, le Carriacou va pouvoir se reposer.. Première caipirinha à bord de Carriacou aux Onglous Attention : la mer est calme mais une émotion un peu forte peut déstabiliser les marins...

Attention : Emotion forte

lundi, juillet 4 2011

Vers l'arrivée

Un soir sur l'océan

Un petit banc de brume sur la côte marocaine : Méfiance! Nous avons passé le détroit de Gibraltar dans de très bonnes conditions de vent et de courant. Manque de pot, nous ne nous sommes pas assez méfiés du brouillard. Pourtant signalé dans les bulletins météo. Nous pensions trouver une visibilité réduite et finalement, nous sommes tombés dans une purée de pois devant la baie d'Algécira, là ou le trafic est le plus dense et va dans tous les sens. Même les commandants de tanker étaient un peu paniqués. Beaucoup ont fait demi-tour et sont retournés en Méditerranée attendre l'éclaircie. Trois dauphins Joli saut De nombreux dauphins en méditerranée. Nous y avons même aperçu, de loin, quelques grands mammifères marins. Probablement des cachalots. deux comme ça! Et c'est en Méditerranée que nous aurons fait nos plus belles prises

Palma de Mallorque

Voilà, notre voyage touche à sa fin. Mallorque est tout de même une étape bien sympathique. Lucie nous y a accueillis. Pour plus de détails sur le trajet Açores/Baléares, vous pouvez cliquer sur la carte. Les guides disent que c'est le plus grand rassemblement de bateaux de plaisance d'Europe. De nombreux mouillages nous attendent mais pour l'instant, nous sommes bloqués au port : René est immobilisé par une inflammation de la rotule. Notre voyage nous aura conduits des urgences Brésiliennes aux urgences Espagnoles... sur ce plan, le retour a du bon. À très bientôt!

dimanche, juin 12 2011

Les Açores

Ponta Delgada au petit matin du 35em jour

Après 5 semaines, penché 30° sur bâbord, le contact avec les pontons était bizarre... Carriacou, le dahut

Pour avoir plus de détails sur la traversée, vous pouvez agrandir la carte ci-contre et cliquer sur les points-étape. En résumé : la pêche n'a pas été beaucoup plus brillante qu'à l'aller,Elles est belle, mais dans quelques minutes, elle va reprendre sa liberté

tout c'est bien passé et nous aimons vraiment naviguer en haute mer. La prochaine fois, nous essaierons de faire plus long : Deux, trois mois ou plus.

Un grain

Les températures de l'air et de l'eau n'ont plus rien à voir avec le Brésil, elles ont régulièrement baissé depuis le passage de l'équateur. Nous avons ressorti les polaires, les cirés et les bottes. Depuis une semaine, nous sommes dans la capitale des Açores : Ponta Delgada, sur l'ile de Sao Miguel. Le, pays est très joli, très calme, très vert et très fleuri ; un peu humide, cependant...

Ponta Delgada : La porte de la ville

Le musée Carlo Machado

Superbe mosaïque

Ici, tout est calme. Les automobilistes sont respectueux des piétons et des cyclistes. Nous avons donc pu ressortir nos fidèles destriers et partir à la découverte de la ville. En voiture, nous avons parcouru les routes tortueuses de l'ile. Nous avons vu de nombreuses vaches et dégusté de très bons fromages mais nous n'avons pas encore vu de baleine. (sauf celles de nos parapluie) Elles ne sont pourtant plus chassées depuis 1984. Maintenant, c'est l'agriculture et le tourisme qui dominent. Tout pousse, aux Açores : la vigne, les ananas, les bananes, le thé, le tabac, les patates, les vaches et aussi de nombreux parcs forestiers magnifiques.

Plantation de thé

Les Açores, comme les archipels de Madères et des Canaries, sont d'origine volcanique.

Les panoramas sont là, mais la visibilité est brève.

Sur Sao Miguel, nous avons trouvé de nombreux lacs piégés dans d'anciens cratères et un peu plus spectaculaires, plusieurs « caldeira » (chaudières en Français) dans lesquelles l'eau chaude et la vapeur jaillissent continuellement.

Eau chaude, souffrée, bonne pour la peau?

Nous y avons pris un bain, dans une odeur de souffre (Marie-Noëlle ne veut pas qu'on dise « d'œuf pourri »). Ici, l'eau est fraîche.

Demain, lundi 13 juin, nous reprenons la mer, cap sur le détroit de Gibraltar. Dans 10 jours, nous devrions être en Méditerranée.

mercredi, mai 11 2011

carte

Bonjour,

juste un mot pour vous dire que nous avons recommencé à mettre à jour la carte de gauche au fur et à mesure de leur progression. Les messages sont moins fréquents qu'à l'aller, mais ils ont déjà fait pas mal de chemin!

Cyril

samedi, avril 30 2011

Salvador suite et départ pour la transat retour.

La baia de Todos os Santos est grande et fourmille d'iles et de recoins. Nous y étions retenus en attente d'un colis en provenance des USA. L'attente a été longue mais quand même pas trop dure...Ilha Bom Jesus : nous y étions le jour de Pâques!!! Ilha Maria da Guarda

Depuis jeudi, nous avons enfin notre matériel. Cette petite hélice, trainée dans l'eau au bout de ce cordage nous fourni une bonne moitié de notre électricité. Cette fois, René va s'efforcer de la garder à bord...Le spinner et son bout : 2 mois pour faire le trajet USA Salvador. Quand l'avion est presqu'aussi lent que le voilier

En quelques jours, nous avons bouclés les derniers préparatifs :

nettoyage de la coque, Carenage sur le banc de sable

préparation de la réserve de carburant qui devrait nous permettre de franchir le pot au noir et l'anticyclone des Açores. La reserve de gazoil tribord

Avitaillement L'avitaillement en fruits frais : des vitamines pour quelques jours!

Nous sommes fins prêts. Demain, dimanche 1er mai, nous n'irons pas défiler, nous levons l'ancre. Cap au nord. Prochaine escale : les Açores dans un mois et demi. Tchao Salvador!

samedi, avril 9 2011

Salvador do Bahia et la Baia do todos os Santos

Depuis le 14 mars, nous sommes à Salvador de Bahia ou dans la proche région. Après un voyage beaucoup plus court que celui de l'antique héros, nous pouvons déclarer : Plus nous plaisent les petits villages reculés fleurant bon le crottin et le poisson séché, que de Salvador, les ruelles agitées. Homme orchestre

Lire la suite...

lundi, mars 14 2011

CAMAMU

Baia de Camamu Au sud de Salvador, plusieurs grandes baies découpent la côte. De nombreuses iles vous offrent leurs grandes plages de sable fin. Malheureusement pour les navigateurs : l'approche n'est pas facile : les plages sont soit battues par des brisants soit protégées par une barrière de corail. Tout un réseau de canaux et de rios permet d'atteindre des villages que le tourisme ne concerne pas encore. pas mal, non? À Campinho, nous avons rencontré Onilia, belle grand'mère encore bien verte qui nous a raconté son aventure amoureuse avec … Antoine de Saint Exupéry. L'écrivain-aviateur se posait sur le terrain d'aviation, derrière la maison d'Onilia. Nous n'avons pas compris tous les détails mais ce qui est sûr, c'est qu'elle l'aimait, son pilote. Ilha do Goio Eau 27°, sable fin, caipirinha, bière et moqueca : c'est l'aventure que nous nous efforçons de vous faire partager. Aussi, pour se donner quelques frissons (le mot est un peu fort), nous avons remonté le Rio Marau jusqu'à être arrêtés par une cascade : la «cachoeira de Tremenbé ». Passera? passera pas? Pas beaucoup d'eau (1,20m à la fin alors que Carriacou câle 1,10m) et de nombreuses roches ou bancs de sable qu'il faut éviter en suivant au GPS les waypoints du guide nautique. En résumé : très belle balade dans un paysage de mangrove et point d'orgue final superbe ! Nous n'irons pas beaucoup plus loin...

Ilha Furunda : ici, c'est l'annexe que nous avons choisie pour nous faufiler au milieu des récifs.Ilha Furunda Ilha Furunda 2

 

 

 

 

La balade suivante nous a conduit à Camamu, le village qui a donné son nom à la baie, pour le marché du samedi matin (c'est plus loin que Pézenas et même que Caracas). Cette fois, nous n'avions pas de chemin repéré, la zone n'est pas hydrographiée, il est donc impossible ou en tous cas fortement déconseillé de naviguer sans l'aide d'un guide local. Nous avons donc laissé Carriacou au mouillage et pris une navette locale pour nous y rendre. 1H30 de trajet, les navettes convergent vers Camamu de tous les coins de la baie. A vos marques! partez tous au marché de CamamuMandioca

Un marché extraordinaire. Pour nous, en tous cas. En fait, de plus en plus courant à mesure que nous remontons vers le nord du Brésil.âmes sensibles, s'abstenirpiments

Toutes les campagnes environnantes sont là. On vend et on achète tout le samedi matin à Camamu. 

 

 

L'embarquement sur les navettes, pour le retour en fin de matinée vaut son pesant de cacahuètes!

attention les piedsOn embarque

Crabes vivants ficelés ensemble sous la banquette, canapé, frigos,régimes de bananes, ciment, briques, chips, motos, bières, carrelages, etc.

Comme il est midi, le soleil tape dur. Vous avez donc le choix : soit rester cuire sur le pont, soit vous réfugier dans la cale ou le diésel vous explique clairement, en langage pour mal entendant, qu'il fonctionne bien. L'image sans le son

Demain, dimanche 12 mars, nous reprendrons la mer pour Salvador de Bahia.

ILHEUS

Ilheus

Capitale du cacao, les cabosses de cacao transitent sur des gros camions et sont vendues sur les étals ambulants entre les bananes et les cocos.Jorge Amado, est né dans l'état de bahia et a vécu longuement à Ulheus. Dans la ville d'Ilheus, de nombreux lieux portent son nom ou se réclament de lui à commencer par le Vésuvio, un bar ou semble-t-il il passait du temps puisqu'on y trouve sa statue, attablée sur le terrasse. La ville est petite mais très animée, surtout à la veille de carnaval. l'agitation règne dans les commerces et dans les rues. Le marché d'Ilheus est impressionnat par sa taille par la quantité de produits et par l'ambiance joyeuse qui domine tous les étals. Pas de détail

Nous n'en avions pas encore vus de semblables. Des monticules de fruits, légumes, épices, farines diverses, de viandes et poissons frais et salés-séchés; A côté de tout ce qui se mange, on trouve tout le reste : CD, marmites, plats, barbecus artisanaux, savons et produits ménagers, etc.

artisanat local Un vrai plaisir, on a envie de tout emporter... sauf la viande fraiche et surtout son odeur...

La ville est bordée d'une très longue et très belle plage de sable fin et doux. Ici, pas de problème de place. La marée monte. Et alors?

Craignant les grosses affluences des carnavals de Rio ou de Salvador, nous nous étions décidés pour Ilheus dont les guides touristiques parlent de son "carnaval endiablé".Le petit, au milieu, y vous fait penser à qui? Manque de chance, ici, pas de défilé d'école de samba, pas de jolies filles vétues uniquement de quelques plumes! Pourquoi 50% des Brésiliens risquent la surditéDu SON! oui, du monde, de la bière , de la cachaça et toutes sortes d'alcools.

Entre Havaianas et chaussures fermées, René n'a pas fait le bon choix ce jour là. Ses chaussures poussiéreuses ont attiré l'œil de l'expert dès que nous nous sommes posés sur un banc. Se faire cirer les pompes... Et les chaussettes.

Avant de reprendre la mer, nous avions besoin d'un peu de carburant. Une pompe était bien indiquée sur le plan du port, mais il y a bien longtemps qu'elle n'a pas vu de gasoil. Le ponton branlant et normalement barricadé ne donne plus accès qu'à la fabrique de glace. Peu importe, le vendeur de glaçons, pourtant surbooqué par Carnaval, se plie en quatre pour nous dépanner et nous ramène, de la station service voisine, un bidon de 50l de fuel. 5Ol, c'est lourd! il faut en plus le descendre sur le bateau et pour finir, le siphonner avec un vieux bout de tuyau trouvé sur le quai. Un grand merci au siphonneur qui n'a pas hésité à boire quelques bonnes goulées de fuel. Le plein! SVP.

samedi, mars 12 2011

Archipel des Abrolhos

Ilha Redonda

Quqtre iles perdues á 30Mn au large, au milieu de bancs de corail submergés mais non moins agressifs pour les coques. Ilha Barbara, Ilha Redonda, Ilha Siriba, Ilha d'Este et un ilot minuscule Ilha Garita. Plus deux grands plateaux de récif qui, d'après les cartes se découvrent lors des grandes marées. Le phare de Santa Barbara 5fabrication Française! Cocorico!!) Santa Barbara est occupée par une "base militaire" (6 personnes), les autres sont désertes. Arrivant du Sud, nous n'avions pas les autorisations nécessaires pour la visite. Normalement, seule l'ilha Siriba devait nous être accessible. Accueillis très gentiment par Philippe, le gardien du parc naturel, nous n'étions sur l'archipel que deux voiliers. Sur l'autre bateau, une famille Brésilienne très sympathique dont plusieurs personnes parlaient français (ça facilite!) Coup de chance, nous étions dans un bon jour et après la visite de l'ile Siriba, nous avons été accueillis royalement par un militaire pour visiter le phare de l'ile Santa Barbara. "Fabrication Française" nous a-t-il annoncé. Au moins, à l'époque, nous leur vendions du matériel utile, pas des mirages... et les contrats arrivaient au bout. Comme nous étions dans le phare à la tombée de la nuit, nous avons même participé à son démarrage : Le moteur d'entraînement (monophasé sans dispositif de démarrage pour les techniciens) nécessite d'être lancé manuellement. Il y avait donc, ce soir là, quatre ou cinq personnes à pousser la lanterne avant que le veilleur n'envoie la sauce. Lentille de Fresnel

Deux jours super! des bains dans une eau cristaline à 27°, pleine de poissons maous costauds! Même des requins, paraît-il, mais nous n'en avons pas vu et eux non plus nous ont pas vus! En plus des militaires, chaque ile est habitée par une espèce d'oiseau. Une seule! l'individu qui s'installe sur une ile étrangère se voit relégué dans un coin et n'a qu'un statut précaire. Ilha Siriba : Atoba Branco (blanc) Atoba Branco et son petit Ilha Redonda : Atoba Maron (traduction superflue) Ilha d'Este : Frégate Ilha santa Barbara : des chèvres. Ne ricanez pas! Oui, avec les militaires, il y a un troupeau de chèvres vivant à l'état sauvage. Ce sont les premiers navigateurs qui déposaient des chèvres, des cochons, parfois des lapins sur les iles désertes pour constituer des réserves de vivres. Là, les chèvres se sont bien acclimatées. Les militaires en ont adoptée et apprivoisée une. C'est même la mascotte de la base. Elle est très jolie, toute blanche, deux nœuds de rubans rouges ornent ses petites cornes ondulées et très pointues dont elle se sert volontiers sur les fesses des inconnu(e)s. Très attachée à ses maîtres, elle ne les quitte pas d'une semelle, les accompagnant jusque sur les rochers quand ils partent en bateau. Elle reste là, à bêler jusqu'à leur retour. La mascotte de la base

La preuve que les Abrolhos méritent le détour, c'est que Lula en personne y a séjourné quelques jours. Il s'y est fait construire un petit pavillon. Rien à voir avec les besoins de notre petite grande majesté. Un pavillon tout à fait modeste. Le même que ceux des militaires. Nous sommes très fiers : en quelques jours, c'est la deuxième fois que nous marchons sur les traces de Lula. D'abord un restaurant à Vitoria dont il est un client habituel et maintenant : Santa Barbara. Notre signature figure sur le livre d'or du phare à quelques pages de la sienne. Lula est passé par là

Promis que la prochaine fois, si ont le croise, nous n'essayerons pas de lui refiler des mirages.

Coucou!

samedi, février 19 2011

Vitoria

Vitoria Capitale de l'état "Espirito Santo".Comment s'appellent les habitants ou les spécialités de l'état de "Espirito Santo"? ... (Bien sûr, Almira est hors concours!) Vous donnez votre langue au chat? ... Capixaba! Par exemple : la moqueca capixaba est une excellent plat de poissons et de riz. SI, Très bon, nous vous le garantissons.

Nous progressons lentement dans notre apprentissage du Portugais, plus rapidement en cuisine et encore plus rapidement en dégustation gastronomique. Heureusement, pour nos tours de taille, lorsque nous ne sommes pas au restaurant, nous enfourchons nos fidèles destriers pour découvrir la ville, ses ponts et ses plages. Pont de Vila Velha

Nous avions déjà vu quelques belles tortues marines, mais, à Praia do sul", nous en avons trouvées un rassemblement. Pas très grosses, 30 à 40 cm de diamètre, mais nombreuses et pas très sauvages. Souhaitons leur de vieillir tranquilles.Tortue

Tout est calme, à Vitoria, les bus roulent à vitesse presque normale. on peut s'y tenir debout sans trop de difficultés. Il arrive même que les voitures s'arrêtent aux passages protégés pour laisser passer les piétons, bref : sommes nous toujours au Brésil? Les passants pouvaient se le demander lorsqu'il ont vu un bateau échoué sur la plage. Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau ont-ils des jambes ?

En effet, nous attendions depuis longtemps l'occasion de tester l'échouage pour nettoyer et inspecter la coque de Carriacou. Le 18 février, c'était la pleine lune, donc grande marée. (1,60m!!) Le IATE clube nous a gentiment prêté deux madriers et voilà, Carriacou est tout propre. nous allons gagner quelques dixièmes de nœuds...

Pêcheur Tranquille, quelques poissons pour le repas de ce soir...

mardi, février 15 2011

Heureusement, il y a les pinoches

Toujours en avoir une adaptée scotchée près de chaque passage de coque!... Nous avons quitté Rio le 4 février, préparés à l'idée d'une longue route au prés. Pas déçus, vent dans le nez, mais en plus courant ; le courant du Brésil porte à 0,5 nœuds en moyenne vers le sud mais il atteint par moment 1 nœud, voire 1,5. Il faut donc imaginer qu'on avance en zigzag sur un tapis qui recule. Après trois jours nous avions parcouru 242 miles nautiques pour 110 en ligne droite. Pour améliorer les choses, c'est à ce moment qu'on découvre 50 litres d'eau salée dans les cales! D'où peut-elle bien venir? Branle bas : retrait des planchers, écope, éponge, seau, recherche... Apparemment, la vanne d'évacuation de l'évier est en cause. La seule vanne que nous n'avions pas changée à bord, la seule en inox (vissée sur une douille en acier, un phénomène électrochimique produit une oxydation accélérée). René s'apprête à la fermer quand elle lui reste dans les mains. Tuyau cassé net au ras de la vanne. Grosse arrivée d'eau, heureusement, sur Carriacou comme sur les bateaux Glénans, une pinoche en bois est scotchée à proximité de chaque passage de coque. Quelques secondes, quelques coups de marteau et voilà la voie d'eau colmatée. Il y a à peine une semaine, à Paranagua, en visitant "Cristalino", le bateau que Walter, navigateur brésilien a construit, nous osions faire les donneurs de leçon en lui conseillant les pinoches. Walter nous a alors demandé si l'incident nous était déjà arrivé. "Non! pas encore". Maintenant, la réponse sera différente... Nous avons quand même fini par arriver à Vitoria le jeudi 10 février à 2h du matin en slalomant de nuit entre les tankers et cargos en attente d'entrée au port de Tubarào (2éme port minéralier mondial).

jeudi, février 3 2011

Nous n'irons pas à Buenos Aires (Cette fois-ci)

Botafogo

Et oui, les voyages en bateau, c'est beau mais c'est bien plus long que les voyages en avion! Aussi, le programme du départ était un peu trop large pour le calendrier. De plus, nous nous sommes tellement bien acclimatés aux températures tropicales ou équatoriales que l'idée d'aller tâter l'eau froide et les glaçons nous attire un peu moins. Donc, Nous avons cessé notre progression vers le sud et nous remontons vers les côtes de Brésil. Notre première étape devait nous conduire à Vitoria. Le vent en a décidé autrement. Pendant quatre jours, nous n'avons eu que pétole ou vent contraire. Le moteur a donc été fortement sollicité, ce qui nous a conduit à une escale à Rio de Janeiro pour y faire le plein. Le retour sur nos traces (voilà deux mois jour pour jour que nous accostions à Rio) est bien sympa. Nous arrivons en terrain connu. Dès demain, la météo devrait nous permettre un nouveau départ vers Vitoria. Comme nous avons l'habitude de faire les choses à l'envers, nous commençons à croiser des navigateurs qui ont abordé le Brésil à Salvador de Bahia et qui ont longé la côte vers le sud. C'est bon pour les échanges de tuyaux récents. Marie-Noëlle, René

samedi, janvier 15 2011

Foz d'Iguazu - Argentine

Nous commemçons á maitriser le voyage terrestre en autocar. Le Brésil s'est construit autour du train mais ce dernier a quasiment disparu, il n'en reste que quelques lignes. La foret ou les thermites ont tout bouffé. L'autocar est donc le moyen roi pour traverser le brésil dans tous les sens. Principalement la nuit, la vitesse n'est vraiment pas celle du TGV, les bus sont super confortables, mais comme les routes sont en état "moyen" et qu'elles sont parsemées de dos d´âne, il sont rarement en vitesse de croisiére. Il faut donc compter en moyenne 12h pour 500Km, une nuit quoi! Bon, si vous avez suivi, Aprés Paranagua, grand port industriel, nous avons pris un vieux train brigueballant, qui nous a conduit, á travers la forêt, jusqu'á Curitiba. De cette ville, nous n'avons pas vu grand'chose. juste le temps de trouver un restau avant de prendre un car de nuit pour Iguazu. 9H30, la tête dans un saut, nous voilá á Iguazu. Deux jours de visite des chutes! Un du côté Brésilien, un du côté Argentin. Nous vous raconterons tout ça autour dún maté car, bien sûr, nous sommes équipés du matériel imdispensable á tout Argentin, pour qui, un jour sans maté est impensable:. René, Marie-Noëlle.

mardi, janvier 11 2011

Paranaguay

Quatre jours de mer et nous voila á PARANAGUA, une petite ville 500km au sud ouest de Rio, beaucoup plus calme que la capitale du Carnaval. Petite ville mais grand port avec de trés nombreux cargos en rade en attendant ' acces au port. Un chenal d'acces de 7 Mn au milieu de bancs de sable, ´les brisants´, annoncés comme difficiles dans les guides nautiques mais, que nous avons passé dans de trés bonnes conditions climatiques. Nous allons visiter les environs et faire un tour á la frontiére argentine voir les chutes d'Iguazu.

vendredi, décembre 31 2010

FELIZ ANO NOVO

Tous nos vœux de bonheur pour 2011 Après une petite balade terrestre avec toute la famille à Rio de Janeiro puis dans l'intérieur du pays, autour de Belo Horizonte, nous sommes de retour à bord de Carriacou. La baie de Ilha Grande est toujours aussi belle, mais la pluie est quasiment continue. Même à 25°, ça mouille! Plus grave encore : notre bronzage de circum-navigateur commence à s'atténuer. Il nous faut réagir!! Nous prévoyons un départ vers le sud : Santos (près de Sao Paulo) ou Paranagua. De là, nous redeviendrons terriens pour quelques jours pour aller visiter les fameuses chutes d'Iguazu, à la frontière Argentine-Uruguay-Brésil.

' Nous vous souhaitons de bonnes fêtes et une excellente année 2011.

Que 2011 vous apporte tous les voyages possibles. Sur notre Terre, mais aussi dans vos cœurs et vos têtes

mercredi, décembre 8 2010

Rio de Janeiro

Voilà, après 37 jours de traversée, nous sommes arrivés à Rio! Brouillard, pétole, manque de fuel et pour finir : une arrivée sous "Heavy shower" et 20 nœuds dans le pif. Pas mécontent de mettre le pied à terre le 3 décembre à 4h du matin. Nos fidèles destriers sont ressortis de l'écurie pour nous promener à travers Rio vers les différentes administrations réclamant notre passage (police, douane, autorités portuaires) La visite approfondie de Rio : ce sera pour plus tard avec les enfants. Aujourd'hui, nous avons quitté la marina da Gloria, au centre de Rio, beaucoup trop agitée et bruyante à notre goût pour traverser la baie Guanabara et amarer Carriacou au Iate Club Charitas. Calme, confort, piscine, restaurant, open bar, ... mais toujours la même eau qu'à Rio : un cloaque marron plein de déchets divers. J'ai du y plonger pour vérifier la dérive qui faisait un bruit anormal. La visibilité est à peine d'un mètre. On ne voit pas ses pieds! C'est à taton que René a constaté la perte de deux goupilles sur l'axe de dérive. La même avarie qu'il y a deux ans. Nous avions pourtant vérifié ces goupilles et renoncé à les changer vu leur bon état apparent. Dorénavant, ce sera échange annuel systématique. En attendant, il faut lever Carriacou et remettre ces goupilles. Nous en profiterons pour lui faire un brin de toilette car les eaux chaudes favorisent les coquillages et nous en trainons une belle collection. Demain, si la meteo le permet, nous reprenons la mer pour Ilha Grande, 60Mn au SW de Rio. La-bas, nous devrions retrouver de l'eau digne de ce nom. Finalement, nous vous proposons ce billet avec un peu de retard sans les photos. Elles sont trop longues à insérer en passant par les liaisons internet précaires dont nous disposons dans les marinas. Il nous faudra trouver une autre solution pour vous les présenter.

jeudi, novembre 11 2010

La dernière ligne droite!

Voici les dernières nouvelles de l'équipage de Cariacou

Notre position le 11 11 à 18h35 TU : 3°33'N 25°38'W vitesse 4,7 nœuds Cap 220° Vents 12 nœuds SE

Beau temps. Quelques cumulus mais contrairement à ces jours derniers, l'horizon est bien dégagé. Finies les brumes présentes depuis les Canaries.

La moyenne en a pris un coup ces derniers jours. Pot au noir oblige. Je ne veux pas l'affirmer pour pas nous attirer la poisse, mais il semblerait qu'on en voit le bout. Si c'est bien le cas, on s'en tire très bien. Pas de gros orages, quelques calmes, mais 20h de moteur sur les trois jours ont suffit pour en venir à bout. Deux nuits passée en dérive dans les calmes ont été un peu dures. Calme ne veut pas dire absence de houle...

D'après les fichiers Grib, le vent que nous avons retrouvé cet après-midi, nous accompagnera jusqu'au Brésil. Plus que 2000 Miles à peu près jusqu'à Angra dos Reis.

N'hésitez pas à leur laisser des commentaires, ils les liront dès qu'ils touchent terre.

Cyril

lundi, novembre 1 2010

Quand Carriacou avance, les coryphènes trinquent!!

Voila ce que l'équipage de Carriacou nous a envoyer le 30 octobre...

Notre position le 30 11 à 17hTU 22°21'N 22°01'W Cap 220° vitesse 5,8 noeuds distance parcourue depuis le 27 10 à 10h : 420Mn Vent : NE 18 noeuds Tout va bien à bord. GV pliée, génois tangoné à tribord, trinquette à babord. Orion, le regulateur d'allure à la barre depuis le départ. Un peu dépités après que deux rapalas aient décider de reprendre leur liberté sans notre accord, nous avons mis en service l'hydrogénérateur en assurant un service minimum pour la pèche. Et bien, après à peine quelques minutes, une petite coryphène vraisemblablement intéressée par la technique n'a pas résisté à l'attrait de mon montage (perles, isolant électrique rouge, lard, ficelle rouge et bien sûr triple hameçon N°1/0.Actuellement au four, elle devrait bien égayer les pommes de terre de ce soir.

vendredi, octobre 29 2010

Ils sont partis!

Juste un mot pour vous dire qu'ils sont partis le 27 octobre à 9h du matin.

J'ai ajouté sur le côté une carte avec les pointages qu'ils m'envoient et le message correspondant, comme ça vous aussi pourrez les suivre en direct!

Ils doivent arriver au brésil début décembre, donc pas d'inquiétude s'ils ne répondent pas tout de suite à vos emails/commentaires!

Cyril

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