CARRIACOU

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vendredi, octobre 1 2010

Le 1er octobre, depuis Santa-Cruz de Ténérife

Ilhas DesertasNous avons laissé derrière nous Funchal et Madère. Un peu déçus de n'y être pas restés plus longtemps. Bien décidés à prendre plus de temps sur les Canaries et dans la suite du voyage. Après avoir demandé en bonne et due forme, aux autorités compétentes, l'autorisation de visiter les iles désertes et les iles Sauvages, nous sommes ressortis du labyrinthe en parquet ciré du service des parcs naturels avec un superbe post-it jaune sur lequel était inscrit au styllo bille : "Autorisation N°42 et 68". Convaincus que ce "documents" difficilement acquis allait être le sesame qui nous permettrait de découvrir des recoins exclusifs de notre planète.Carriacou à l'ile déserte Première étape : Ilha Deserta Grande qui fait partie d'un ensemble de trois iles à 25 Miles Nautiques de Funchal : Les Iles Désertes. Au premier abord, c'est très beau.La grotte Terre volcanique, éffectivement déserte. Seuls trois gardiens sont là. Quand nous arrivons, ils partent plonger et nous disent généreusement qu'ils nous confient les clés et que nous pouvons visiter. En fait d'aventure, nous sommes autorisés à parcourir librement le sentier de 223m délimité par des petits cailloux et illusté par 9 panneaux "pédagogiques" présentant la faune et la flore de l'ile. Pour chaque écart, nous sommes immédiatement grondés. C'est vrai que nos gardiens n'avaient que nous à surveiller. Un petit tour dans une grotte avec l'annexe : pas bien! partir en longeant les côtes à 200m : Interdit, minimum 1mile nautique. À cette distance, les lobos marinhos perdent beaucoup de leur charme... Par contre, Tranquillement au mouillage dans la zone autorisée, nous avons eu le plaisir de voir et d'entendre un bateau de pécheur, toutes lignes dehors, s'installer au mouillage et y passer la nuit moteur et projecteurs en marche. La "réserve intégrale" ne s'applique pas aux pécheurs locaux. Deuxième étape : Ilhas Selvagens. Forts de notre laisser-passer N°68 mais aussi de notre expérience N°42, nous voilà partis pour une bonne petite traversée : 150 Mn, cette fois.Ils viennet souvent nous visiter Temps très variable. Un peu de pluie, pas toujours assez de vent, un peu d'orage et enfin, nos premiers poissons depuis notre départ de Sète :premiere bonite à ventre rayé Une Bonite à ventre rayé et un Balaou de l'Atlantique. Arrivés très tôt à proximité de l'ile, nous avons d'abord attendu le lever du jour pour entrer dans "l'enseada de Cagarras", les alentours étant "malsains" en termes marins. Une fois au mouillage, nous avons encore attendu la fin de l'après-midi pour rejoindre la côte en annexe. La houle alliée aux rochers de la côte rendait le débarquement difficile. Là les gardiens sont venus nous accueillir et nous proposer de visiter l'ile mais le temps ne permettait pas de laisser carriacou seul au mouillage. Notre visite s'est limitée à un verre de l'amitié dans la maison des gardiens. Très sympa cette rencontre, mais il nous faudra revenir... Nous étions décidés à rester dans l'attente d'une mer plus clémente, mais, le lendemain, les prévisions météo et l'inconfort du mouillage ont précipité le départ.Heureusement nous avons pu voir en grand nombre les puffins cendrés qui occupent l'île Troisième et dernière étape (jusqu'à la prochaine) : Santa-Cruz de Ténérife. Une bonne petite brise de NE nous a propulsés jusqu'au nord de Ténérife. Trois de plusUne pêche quasi miraculeuse de trois bonites représentant environ, sur le marché de Santa-Cruz, la somme incroyable de 3,68€.Le marché de Santa Cruz Voilà, depuis samedi 25 septembre, nous sommes à santa-Cruz. Les Canaries... Presque les tropiques. Visite de la ville montés sur nos fidèles destriers.Auditorium vue de gauche Auditorium vue de face :" dites A" ce bâtiment est recouvert de mosaïque. Des fleurs, des arbres, des "ramblas", des jardins, de beaux batiments aussi bien dans l'ancien que dans le moderne. La plage de San AndresÉglise de la Conception La place d'Espagne :Place d'Espagne

Mais Marie-Noëlle regarde plutôt l'envers des choses. Ah les belles fesses!

Savez-vous quel est le point culminant de l'Espagne?

El Teide. El Teide Carretera del Teide Et savez-vous ou il se trouve?

À Ténérife! bien sûr!

Nous avons donc laissé nos montures à l'écurie, nous sommes partis à l'assaut del Teide. Coulée de lave Touriste jusqu'au bout. Superbe! On a l'impression que la dernièe irruption vient de se produire. Elle date pourtant de 1793. Voilà quelques images. Mais nous ne sommes pas arrivés à transcrire ce que nous avons vu.ÉrosionLe pin leader : "tous ensemble! tous ensemble! tous! Voilà, c'est pile celui que je cherchais! Porto Cruz Le mais seche et enfin, pour ceux qui pensent qu'on mange lyophilisé à bord de carriacou. The cake! pour ceux qui pensent que nous mangeons lyophilisé. D'après une recette de la table de Cana

vendredi, septembre 17 2010

premier grand saut. Passage de Gibraltar. Madère

BétonageNous étions un peu impatients de quitter la côte Espagnole, bien agréable mais hyper bétonnée et rarement de façon artistique Gibraltar porte un chapeaupas que GibraltarEt de trois chapeauxPartis de Puerto La Duquesa, au sud de Malaga, avec l'idée de visiter Gibraltar en attendant les bonnes conditions de marée et de météo, nous avons finalement tracé tout droit vers la petite ile de Porto santo (Madère). Carriacou a franchit le détroit dans d'excellentes conditions : au départ un petit souffle d'est qui s'est rapidement gonflé en jolie brise.Baie d'Algesiras : Le trafic Cela tout à fait synchronisé à la marée puisque nous avons quitté la baie d'Algesiras 3h après la marée haute de Gibraltar profitant par là des courants les plus favorables. Impressionant de voir la surface de l'eau changer en fonction du courant. À 50 mètres près, mer belle ici, bouillonante là. Le GPS nous a quand même affiché 8,6 noeuds avec un courant portant de 2noeuds.Tarifa : ici eau calme. À 50m, ça bouillonne! À la nuit tombante, nous étions bien au large, en Atlantique. Nous avons donc mis le cap sur Porto Santo, prêts pour 550 miles nautiquesde traversée. Premier couché de soleil sur l'Atlantique Passé le premier jour, ou le vent nous a fait un peu défaut, Carriacou, poussé par un vent de N à NE s'est bien comporté, Le régulateur d'allure ORION a tenu la bare presque tout le temps. Orion à la barreQueques bouts de ficelle

La pêche n'est toujours pas notre domaine de prédilection. Il nous faudra pas mal de temps et de prises pour amortir les rapalas perdus. Nous avons bien vu quelques poissons volants en Méditerranée, mais aucun ne s'est jeté sur le pont comme le racontent de nombreux navigateurs. Depuis que nous sommes en Atlantique, nous n'en voyons plus, nous les retrouverons beaucoup plus au sud. Porto SantoPorto Santo, le portOn vient prier, le samedi, mais plutôt en 4x4 qu'en vélo

Porto Santo : très belle plage, des gens très gentils et des équipages qui maintenant sont en très grande majorité des navigateurs partis pour longtemps. Finis les vacanciers, finis les yatchs à moteurs, finies les interminables constructions de vacances des côtes Espagnoles. Les moulinsDes moulins, des brompton, ... Don Qui quoi?Ceux-la viennent des Canaries. Ils semblent assez nombreux dans les parrages Quelques dragons ont été enterrés là!Après les rochers, 7Km de sable jusqu'à Carriacou. Pas mal non?

Baïa Abra. À la pointe ouest de MadèreMadère : Nous rappelle la Martinique. 32° nord, on approche des tropiquesIci, à la différence de Porto Santo, il y a de l'eau, donc beaucoup de fleurs, de fruits, de légumes, de forêts.Marie-Noëlle s'est trouvé un vieux marinEn plus, il porte des croks L'horizontale n'éxiste qu'à proximité de la mer.40%, facile! Dés qu'on s'en éloigne, les rues attaquent les montagnes de front.Toujours accompagnés de nos fidèles montures Nous partîmes à l'asseau des hauteurs de Funchal téléphériqueSi les vélos nous ont permis de belles ballades à Porto santo, ici, nous les avons soigneusement rangés après que Marie-Noëlle ait fait un vol plané (pas très longtemps plané) spectaculaire. Il faut dire que nous avons tenté de descendre en vélo là ou les touristes se font promener en traîneautraîneau en osier ou plutôit en luges d'osier qui glissent sur le goudron tellement la pente est forte. La rue descendue par des traineaux en osier, nous, nous l'avons descendue en vélo! Malheureusement pour Marie-Noëlle,sa roue avant s'est bloquée dans une grille de caniveau qui barrait la route. Un beau vol plané que personne n'a pu saisir en photo mais heureusement plus de peur que de mal. Madère, c'est aussi un super terrain de randonnées.Une Levada De nombreux caneaux d'irrigation, les levada, parcourent les collines. Ce sont donc autant de sentiers frais et ombragés.Nous faisons du vélo. Voilà ce que certains en font! Les belles rues de Funchal Belle rue Funchal, vue de CarriacouLa capitale Funchal est superbe : nombreux jardins, rue pavées de mosaïque. Un peu attrape touristes, mais, bon, faut assumer!Les bottes de Madère Le Yatch des Beatles transformé en restau Bon voilà, nous aimerions bien rester plus longtemps, mais il nous reste encore du chemin, alors demain, en route vers les Canaries en passant par les iles Sauvages et les Iles Désertes, toutes deux dépendantes de Madère. Prochain billet donc en direct des Canaries, mais , mine de rien, c'est du boulot de vous raconter tout ça. Surtout avec les pannes d'informatique. Alors, nous, on aimerait bien savoir ce que vous ça vous inspire; C'est pour ça que vous pouvez faire des COMMENTAIRES! Alors ne vous génez pas, ça nous fera plaisir, on se sent un peu seuls loin de la mère patrie.

samedi, septembre 4 2010

4 septembre, Gibraltar est tout proche

Iout beau, tout propre : prêt à partir Peut-on dire que la préparation était adaptée? Apparemment oui, puisque nous sommes aujourd'hui tout près de franchir le détroit de Gibraltar. Un petit mois, depuis le 9 aout, nous a permis de descendre calmement la Méditerranée. Le cap Creus,Un mouillage du cap Creus BarceloneP1010034.JPG, IbizaLe monstre d'Ibiza, Alicante, la mer d'Alboran et demain peut-être un petit bonjour au Anglais de Gibraltar avant de voguer vers l'archipel de Madère que nous devrions aborder mercredi 8 ou jeudi. Notre engagement à ne pas consommer de fuel a pris un coup dans l'aile. Le vent nous a fait faux bond. Le long des côtes Espagnoles, il est très irrégulier au mois d'août. C'est donc avec un important renfort de moteur que nous atteignons la sortie de la Méditerranée. 55 litres de gasoil, c'est ce qu'il a fallu remettre dans le réservoir pour retrouver le plein d'origine. Bon, maintenant, fini de rigoler, Le réservoir est plein et Carriacou doit se décider sérieusement à avancer à la voile! Les résultats de la pêche? pas plus brillants que le bilan carbone. Au moins, on peut se consoler en déclarant fièrement que nous participons à la préservation des ressources. Là aussi, promis, juré, avec l'Atlantique, tout va changer. Si nous n'avons pas dégusté de poisson fraichement pêché jusqu'aujourd'hui, au moins, nous avons participé au nettoyage de la mer. Combien de sacs en plastique avons nous récupérés? Il faut vraiment arrêter d'utiliser ces saloperies. la mer en est pleine. Nous avons même croisé une pauvre tortue, une patte prise dans un plateau de plastique. Mais, n'ayez aucune inquiétude, ce premier mois a été super. Le moteur, la pêche et les détritus ne nous ont pas empéchés de profiter de Barcelone et de la fête du Bario de Gracia.DragonLes cagettes retournent aux sourcesCes bouteilles là ne flottent pas en merLes MartiensLes VoyageursLes Martiens 2 Le béton a envahi la côte Epagnole qui n'est maintenant plus qu'une zone urbaine de Rosas à Gibraltar. Heureusement, il y a béton et Béton. et dans le domaine Béton, Barcelone est de très loin la plus belle. Un immeuble de GaudiP1010035.JPGParc Güell Quelques bains dans une eau limpide à 24, 25°. des balades en vélo dans Barcelone ou Alicante...Les Andalous sont accueillants et le mois d'août s'est envolé sans que nous ayons eu le temps de le voir. L'informatique et ses caprices nous ont donné quelques soucis dont on peut maintenant espérer être sortis. Le blog va donc, lui aussi, prendre son rythme de croisière Quelques dauphins nous ont rendu visite. Depuis quelques jours, les poissons volants, exocets, se montrent mais aucun ne s'est encore jeté sur le pont.Moins visible que son ombre

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