P1000311__Modifiee_.JPGDepuis 15 ans, Carriacou navigue très bien sans anémo. Les renseignements portés sur le livre de bord au sujet du vent ne doivent leur existence qu'au pif des capitaines et des navigateurs successifs. je ne m'avancerai pas à annoncer une tolérance sur ces "mesures". Son pilote (Autohelm 6000) aurait pourtant bien bénéficié des informations vitesse et direction du vent. Ce sera dorénavant le cas. Un superbe anémomètre Raymarine ST 60 équipe notre bateau. Ce qui nous a poussé vers cet achat? En fait, c'est un peu compliqué : D'abord, le sondeur de Carriacou est un vieux sondeur; il marche bien mais il est installé à la table à carte et ne peut pas être recopié sur un écran extérieur, visible par le barreur, idem pour le speedo. Donc, pour mouiller au plus près de la plage, il faut un barreur, un équipier sur le pont avant pour mouiller la pioche et un rapporteur à la table à carte pour annoncer la profondeur. Pas très pratique quand on n'est que deux à bord. Il fallait donc installer un sondeur avec affichage au cockpit. Pas si simple : il faut percer le pont (acier, isolation, étanchéîté), choisir un emplacement et installer un coffret pour instruments. Un coffret avec un seul instrument, c'est triste. Alors, tant qu'à se lancer dans ce chantier, autant ne pas le faire à moitié! Voilà comment le besoin d'un sondeur aboutit à l'installation d'un anémomètre, d'un écran de recopie et probablement de haut-parleurs extérieurs pour nos futurs zouks transocéaniques. Le sondeur lui, est bien là, mais, ...dans son carton, pour l'installer, il faudra attendre la mise au sec de Carriacou, en juillet, pour pouvoir changer les capteurs de profondeur, de vitesse, de température d'eau et leur passe-coque. Les trois instruments Raymarine ST 60 seront reliés entre eux par le réseau Seatalk et probablement au GPS par une liaison NMEA.