Partis de Santa-Cruz de Ténérife le 4 octobre à la recherche de mouillages inconnus, Et un nouveau mouillage nous l'avons trouvé! Dans une superbe baie, avec une eau claire sur fond de sable: La Baya de Abona. bordée d'une plage, de rochers et d'un champs d'éoliennes. Eoliennes, plus discret qu'une centrale nucléaire et bien moins bruyantes qu'une centrale au fioul

Un mouillage excélent,bien abrité de l'ouest puisque c'est de là que venait le vent ce soir là, et en si bonne compagnie!! Soirée calme, paisible, précédée d'une bonne baignade. Dans la nuit le vent de Nord-Est s'est levé sérieusement et René réveillé par le rouli et le rafut du bateau, a fait le constat : l'ancre à dérapé 1,20 m au sondeur....On a bien failli s'échouer sur la plage. Nous avons juste eu le temps de nous repérer dans la nuit (c'est quand même un coin ou les cailloux sont nombreux) et hop départ pour de nouvelles aventures.

La veille, le nerf de chute du génois s'était pris dans la barre de flèche lors d'un virement de bord et voilà notre bordure ouverte de haut en bas comme quand on actionne une fermeture éclair.

Donc nous avons dû trouver un Velero pour faire réparer, depuis nous attendons pour la récupérer car José, le velero, nous pose des ...( animaux aux grandes oreilles). Nous sommes au port de San Miguel au sud de Ténérife. Nous avons renfourché nos vélos etsommes partis à la découverte de ce petit coin. Oh là là! Ce que ça monte raide ! Nous arrivons à faire 20 km avec nos petits destriers (oui bien sûr il y a aussi des descentes!). Et nous sommes repartis à l'assaut del Teide, en bus et à pied quand même. Rando dans la montagne Blanche. La montagne Blanche 2700m

Superbe! Des tons , des couleurs, des formes et des paysages magnifiques et étonnants. Il y en aurait d'autres à faire mais on espère chaque jour récupérer notre voile car Carriacou recommence à tirer sur ses amares et nous aussi. Le sage marin dit : "On sait quand on part mais on ne sais pas quand on arrivera". Pour nous, il faut adapter : on sait qu'on est arrivé mardi 5 mais on ne sais pas encore quand on pourra partir. Bof, rien ne presse, il fait bon, et l'attente présente cetains avantages : On se refait une santé et le coiffeur du bord peut travailler.prêt pour la transat et aussi pour le transat

On peut inspecter le stock de farine et trouver quelques passagers clandestins.Tamisage de la farine

On peut faire un peu de matelotage et nettoyer Carriacou.Matelotage

On aurait même pu aller jouer au golf, mais ça, on n'a pas fait.Le golf était tout prêt

On peut parcourir à bicyclette tous les chemins environnants (on n'a pas vu Paulette) et découvrir des plantations de bananes "BIO". Ici, tous les bananiers sont sous voiles (comme nos voiles de forçage) pour les protéger deu vent nous a -t-on dit. BananierBananier sous voile

Enfin, grâce à josé, vous bénéficiez d'un article en direct. En effet, après notre départ de San Miguel, nous passerons quelques jours sur La Gomera et sur El Hierro les deux iles au sud-ouest des Canaries et nous ne sommes pas sûrs de pouvoir nous raccorder au réseau, puis ce sera le départ pour la transat. Nous allons probablement faire un direct El Hierro-Rio de Janero. 3500Miles nautiques, environ 30 jours.L'arbre du voyageur

Grace à Lucie et Cyril qui transmettront nos télégrammes sur le blog, vous aurez des nouvelles, mais pas d'image.

Nouvel épisode de notre cher José, après avoir promis lundi, puis mercredi puis jeudi matin, le voilà enfin jeudi midi. Avec notre sac à voile, mais dedans, la voile d'un autre bateau! Il a fallu le convaincre de l'erreur, ce qui n'était pas gagné d'avance, et le voilà reparti , cette fois pour 2 ou 3 heures...

Jeudi 16h : nous avons notre voile, ce soir elle est à poste, le blog est bouclé, Demain matin de bonne heure on largue les amarres.

À bientôt

Marie-Noëlle, René