Le 9 juin, nous partons vers les Açores. Açores ou Madère en partant de La Graciosa, les routes sont presque les mêmes. Peu de vent, trop de moteur à notre goût, nous confirmons donc notre étape à Madère en attendant une météo plus porteuse. Heureusement, nous avons un peu de chance à la pêche : un baliste et une bonite à ventre rayé de 38cm. De plus, la mer plate facilite le repérage de nombreux dauphins et même de trois ou quatre tortues.

Nous faisons étape dans le puerto de récreo de Calheta, au sud Ouest de l'île. C'est un petit port bien pratique. Petite étape de repos et d'avitaillement. Il y a un supermarché à côté du port, une station service vous livre du carburant sur place si vous le demandez à la capitainerie. Il y a des bus pour aller à Funchal.

Nous ferons juste une petite ballade à pieds au dessus du port. Tout pousse ici. Tout est vert. Les bananiers sont plantés en terrasses. De petits monte-charge funiculaires desservent ces bananeraies. Chaque maison a sont jardin potager, irrigué par tout un réseau de tuyaux et de rigoles. Le 15, le vent s’établit au Nord-est pour quelques jours. Nous larguons les amarres, cap sur Santa Maria, l’île la plus Sud-est des Açores. Navigation extra! 4 jours de vent de nord-est entre 10 et 15 nœuds. 120 miles nautiques par 24 heures. Nous aurons même le plaisir de sortir un peu le spi. Le 19 juin à 12h30 nous nous amarrons au port de Vila do porto. Navigation idéale: bonne brise, mer belle, temps estival, nombreux dauphins et tortues. 

Perdue au milieu de l'océan, l'île est belle, calme. Ici, le temps ne doit pas s'écouler à la même vitesse que partout ailleurs. Cette semaine, c'est la fête de Sao Joao. Elle n'a probablement pas changé depuis quelques années. Les baraques en tôle à malassadas et farturas ont déjà quelques années de service. Les groupes de danses folkloriques, les chorales et les groupes de musiques aussi. Même le petit stand de barbe à papa, bien repeint chaque année, est, à coup sûr, un héritage transmis depuis plusieurs générations.

Il y a de nombreux sentiers de randonnée, très bien balisés. Nous en avons choisie une petite qui longe la côte en partant de la marina et qui passe tout près de 5 éoliennes (Enercon E30). Les vaches font bon ménage avec ces machines.

En tous cas, aucune ne nous a transmi de plainte à ce sujet et nous n'avons assisté à aucun accident vache/pâle. Pas non plus de cadavre d'oiseau au pieds de ces belles dames blanches. Seuls, les vestiges de la génération précédente témoignent des progrès dans le domaine.

Une journée suffit à faire le tour de l'île. Les bus étant rares, nous optons pour la location de voiture. Belle balade.

Cèdres Japonais : probablement proches du Red Cedar : bois parfait pour la construction des éoliennes Hugh Pigott

Église de Santo Esperito

Ponta do Castelo

Sao Lourenço

Vignes de Sao Lourenço

Le 24 juin, nous reprenons la mer vers Terceira, au nord-est du groupe central.